Presque un tiers de la population est stressé à l’idée de prendre l’avion. Vous en faites partie ? Pas de panique, Booktrip.fr vous donne des solutions afin de vaincre cette phobie.
Pourquoi avons-nous peur ?
La phobie de l’avion est souvent causée par l’ignorance ou les idées fausses.
Nous avons peur de l’inconnu ou de ce que nous ne comprenons pas. Un avion de 400 tonnes qui s’élève dans les airs cela semble illogique.
S’ajoute à cela, le pouvoir de l’imagination qui véhicule des images négatives, principalement à cause des médias, alors que l’avion reste le moyen de locomotion le plus sûr pour voyager.
Que faire avant le départ ?
Tout d’abord, la veille couchez-vous de bonne heure afin de passer une bonne nuit. En effet, la fatigue est un facteur de stress supplémentaire.
Le jour J, il est préférable de ne pas partir le ventre vide. Choisissez une alimentation légère et évitez les stimulants comme le café, les sodas, les chocolats et l’alcool.
Prévoyez des vêtements amples dans lesquels vous vous sentez à l’aise et éviter de préparer vos affaires au dernier moment. Il est préférable d’arriver à l’avance (et accompagné) à l’aéroport pour partir avec un esprit tranquille et cela vous permettra de vous « familiariser » avec les lieux. La peur de louper son avion ne fait qu’accroître l’angoisse.
La plus part du temps, c’est le décollage qui est le moment le plus redouté. Essayez de vous relaxer avant d’embarquer dans l’avion. Pour cela, respirez lentement par l’abdomen, écoutez de la musique ou faites une partie de votre jeu préféré sur votre téléphone. Le décollage dure environ trois minutes, c’est juste un mauvais moment à passer, évitez d’y penser.
Et une fois à bord ?
Une fois dans l’avion, prévenez les hôtesses et stewards que vous êtes stressé(e). Ils sont formés pour vous rassurer et ils vous porteront plus d’attention s’ils sont au courant de votre angoisse. Ils feront tout ce qu’ils peuvent pour que votre vol se déroule au mieux et vous expliqueront ce qui se passe à un instant T.
Pendant le vol, respirez profondément et essayez de vous détendre le plus possible. Occupez votre esprit en écoutant de la musique, jouez à des jeux, regardez des films, prenez le temps de déguster votre repas… N’oubliez pas de boire de l’eau et de détendre vos jambes en marchant de temps en temps dans l’allée centrale.
Quand est anxieux, notre cerveau émotionnel prend le contrôle et nos émotions sont huit ou neuf fois plus puissantes que les pensées cognitives. C’est pour cela qu’il nous difficile de réfléchir de manière rationnelle.
Pour cela suivez la « règle des 4R ». Tout d’abord, « Réagissez » afin d’éviter de vous laisser envahir par la panique, puis « Régulez » votre respiration, avec une respiration abdominale lente : soufflez plus longtemps que vous inspirez, puis « Relaxez-vous » et enfin « Remémorez-vous » des souvenirs agréables afin de maintenir cet état de sérénité.
La respiration est sans doute le meilleur moyen de combattre l’anxiété. Cette technique est efficace car la respiration est la seule chose qui va arrêter une crise de panique.
Et en ce qui concerne les perturbations ? Afin de lutter contre le malaise qu’elles engendrent, il est conseillé de choisir des sièges à l’avant de l’appareil. Ainsi, vous ressentirez moins les perturbations et les mouvements de l’avion.
Il est bon de savoir que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) préconise de ne pas utiliser de sédatifs en avion. En effet, ils augmentent le risque de phlébite.
A l’atterrissage ?
En ce qui concerne atterrissage, vous pouvez appliquer les mêmes conseils lors du décollage. Et tout simplement se répéter que c’est la fin… du voyage !
Stage anti-stress
Pour vous aider à faire face au stress de prendre l’avion, beaucoup de compagnies aériennes proposent des stages de gestion de la peur.
Ils se déroulent sur une journée, avec un groupe de quatre à huit personnes et deux formateurs: un pilote, qui donne des informations sur la sécurité aérienne et détaille comment un avion fait pour voler; et il est accompagné d’une psychologue, qui explique les ressorts psychologiques de cette phobie et donne des techniques de relaxation pour la surmonter.
Il y a également une partie pratique avec un casque de réalité virtuelle qui simule un décollage. Certains stages dispose d’une partie avec simulateur de vol, mais ils coûtent deux fois plus cher (plus de 600 euros).